Quel rôle joue la neurofibromatose de type 1 sur l’apprentissage de la lecture ?

Nous avons le plaisir de vous annoncer la publication du dernier article réalisé par Marie Vernet (neuropsychologue et anc. doctorante du LPL), Stéphanie Ducrot (chercheuse CNRS au LPL) et Yves Chaix (Tonic, CHU Toulouse) qui comporte une revue systématique sur les déficits du traitement visuel dans la neurofibromatose de type 1 et l’impact sur l’apprentissage de la lecture.

Il fait suite à l’étude « The determinants of saccade targeting strategy in neurodevelopmental disorders: The influence of suboptimal reading experience » parue en 2023 dans la revue Vision Research.

Référence : Marie Vernet, Stéphanie Ducrot, Yves Chaix. A systematic review on visual-processing deficits in Neurofibromatosis type 1: what possible impact on learning to read?. Developmental Neuropsychology, 2024

Site de l’éditeur : https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/87565641.2024.2326151
Article sur HAL en texte intégral : https://hal.science/hal-04504105

Résumé :
La neurofibromatose de type 1 (NF1) est une maladie neurogénétique dans laquelle près de la moitié des enfants présentent des déficits de lecture. La compréhension du profil neurocognitif associé à ces difficultés constitue un enjeu majeur afin de pouvoir dépister et prendre en charge précocement les enfants atteints de cette maladie.
Si les composantes linguistiques ont été largement explorées, très peu d’études se sont intéressées à l’implication des processus visuo-perceptifs et visuo-attentionnels dans la genèse des difficultés de lecture fréquemment rencontrées par ces enfants. Pourtant, dans la dyslexie développementale, des difficultés dans le développement et le contrôle de ces processus ont été mises en lien avec les difficultés de lecture (voir Bellocchi & Ducrot, 2021).
Dans ce contexte, cette revue systématique visait à examiner la littérature sur les traitements visuels (perceptifs, visuo-attentionnels et impliqués dans le contrôle oculaire) chez les enfants atteints de NF1, et d'étudier leur impact possible sur le processus d'apprentissage de la lecture dans cette population. En utilisant les directives méthodologiques PRISMA, cette revue a examiné 45 études qui répondaient aux critères de sélection. Les résultats ont révélé que la plupart des études faisaient état de difficultés de traitement  perceptifs et visuo-attentionnels chez les enfants atteints de cette maladie et, plus spécifiquement, chez ceux qui présentent un déficit de lecture.
Cette revue fournit une discussion détaillée sur la relation entre ces processus visuels atypiques et la forte prévalence des déficits de lecture dans cette population. Ces résultats ouvrent nouvelles perspectives de recherche et d’applications cliniques visant à améliorer le parcours de soins de ces enfants et à les accompagner au mieux dans leurs apprentissages et leurs parcours scolaires.

Crédits : Les auteurs

La musique comme outil thérapeutique durant la petite enfance

Clément François (chercheur CNRS, LPL) et Solène Pichon (infirmière puéricultrice, CHU de Dijon) viennent de co-signer un chapitre dans le livre « Musique, sciences et santé », collection Nouveaux chemins de santé chez DUNOD et édité par Gérard Mick (Neurologue, Hôpital de Voiron) et Emanuel Bigand (Professeur de psychologie cognitive, LEAD, Dijon) :

Clément François, Solène Pichon. La musique comme outil thérapeutique durant la petite enfance. E. Bigand; G. Mick. Musique, sciences et santé, Dunod, A paraître, Nouveaux chemins de la santé, 9782100800261. ⟨hal-04367008

Lien vers l’article en texte intégral : https://amu.hal.science/LPL-AIX/hal-04367008v1

L’ouvrage « Musique, sciences et santé » se base sur les découvertes récentes en neurosciences de la musique et s’intéresse aux possibles utilisations thérapeutiques qu’elle peut avoir. Source de bien-être, la musique semble ainsi être un facteur de santé et de soins. Ce livre est donc dédié à la formation des professionnels de santé. Le chapitre de Clément et Solène traite des compétences perceptives précoces chez le bébé né à terme afin de mieux comprendre les conséquences d’une naissance prématurée sur ces compétences. En effet, l’environnement auditif sous-optimal qui caractérise les unités de soins intensifs peut interférer avec le développement précoce des régions sensorielles du cerveau au cours d'une période cruciale de plasticité cérébrale. Ce chapitre présente également une revue des quelques études se basant sur des protocoles d’intervention ou de stimulation musicale précoce, mettant un accent particulier sur l’effet de la voix chantée.

Ce texte sera d’ailleurs présent en version plus détaillée dans un Oxford Handbook que Giulia Danielou et Clément François préparent en ce moment pour une parution prévue en 2025.

Photo :  jasmin82 de Pixabay / Illustration : C. François et S. Pichon

Pourquoi percevons-nous les mêmes sons de la même manière ?

Noël Nguyen, Leonardo Lancia et Lena Huttner du LPL viennent de publier en collaboration avec des chercheurs du GIPSA-Lab et LPNC le premier Registered Report paru dans Glossa Psycholinguistics, une revue Fair Open Access en ligne :

Nguyen, N., Lancia, L., Huttner, L., Schwartz, J., & Diard, J. (2024). Listeners' convergence towards an artificial agent in a joint phoneme categorization task. Glossa Psycholinguistics, 3(1). http://dx.doi.org/10.5070/G6011165 

Article en texte intégral : https://escholarship.org/uc/item/0dg0g4kn

 Résumé :

Cet article s'inscrit dans le cadre d'un projet visant à répondre à une question très simple : comment se fait-il que nous percevions les mêmes sons de la même manière ? Dans nos interactions langagières, et pour que nous puissions nous comprendre, il est nécessaire que les sons de la parole soient catégorisés de manière similaire par tous les interlocuteurs. Au sein d'une communauté linguistique, il faut ainsi qu'un accord existe entre les locuteurs sur l'emplacement des frontières entre phonèmes parmi les sons de la parole. Cet accord se fonde, pour une part, sur des conventions sociales. Ces conventions s'établissent à l'échelle d'une communauté entière de locuteurs, mais elles ont nécessairement pour origine première un vaste ensemble d'interactions inter-individuelles. Le projet vise ainsi à étudier de manière expérimentale le rôle des interactions inter-individuelles dans la formation d'un espace perceptif partagé.

Nous présentons les premiers éléments d'un modèle computationnel bayésien, qui fait écho au modèle COSMO des intégrations sensori-motrices dans la communication parlée proposé par Jean-Luc Schwartz, Julien Diard, et leurs collaborateurs. Notre modèle a lui pour but de caractériser les mécanismes employés dans la perception conjointe des sons de la parole, chez deux ou plusieurs auditeurs qui accomplissent ensemble une tâche de catégorisation en interagissant les uns avec les autres. Dans ce modèle, une place centrale est ainsi attribuée aux interactions inter-individuelles, et cela constitue une différence majeure au regard des modèles de la perception de la parole élaborés jusqu'à présent.

L’expérience présentée a porté sur la perception et la catégorisation des sons de la parole en anglais. La tâche se présentait comme un jeu collaboratif dont l’objectif pour l’auditeur et son partenaire est d’accumuler des points ensemble en catégorisant les sons présentés de façon identique. L’expérience a été réalisée en ligne, et s’il était dit à l’auditeur que celui-ci devra réaliser la tâche avec une autre personne, le partenaire était en réalité un agent artificiel, dont nous avons manipulé les réponses de manière à examiner la sensibilité de l’auditeur à ces manipulations.

Ce travail a été réalisé avec le soutien de l'équipe LSD, du LPL, de l'ILCB, et de l'Institut Carnot Cognition.

 

Crédits d’image : Les auteurs

Empathie et bienveillance au cœur de l’apprenance

Nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie de l’ouvrage « Empathie et bienveillance au cœur de l'apprenance » co-édité par Sandrine Eschenauer (LPL/AMU/INSPE) avec Joëlle Aden (IMAGER/UPEC) et Emmanuelle Maitre de Pembroke (LIRTES/UPEC/INSPE).

Référence : Joëlle Aden, Sandrine Eschenauer, Emmanuelle Maitre de Pembroke. Empathie et bienveillance au cœur de l'apprenance. Ed. Le Manuscrit, 2023, collection Langues et langages du Vivant. ⟨hal-04332737⟩

Lien vers la page de l’éditeur : https://lemanuscrit.fr/livres/empathie-et-bienveillance-au-coeur-de-lapprenance/

 

Il comprend plusieurs textes sélectionnés parmi les actes du colloque sur les notions d’empathie et de bienveillance en éducation et formation qui s’est tenu à l’université Paris-Est Créteil en 2019.

Par ailleurs, la prochaine édition du colloque sur l’empathie aura lieu cette année du 5 au 7 juin à Aix-en-Provence et sera consacrée aux « Espaces sensibles: approches performatives pour une éducation inclusive de l'école à l'université » (Ouverture des inscriptions en février 2024).

 

Projet CELAVIE : Emotions et créativité en performance théâtrale pour mieux communiquer
Crédits : Projet CELAVIE

En ce qui concerne spécifiquement l’approche « performative théâtrale », plusieurs chercheurs du LPL ont contribué à la publication de l'article portant sur des résultats préliminaires de l'étude « CELAVIE : Créativité, Empathie et apprentissage des Langues Vivantes à l’Ecole en classe ordinaire » portée par Sandrine Eschenauer :

Référence : Sandrine Eschenauer, Raphaële Tsao, Thierry Legou, Marion Tellier, Carine André, Isabelle Brugnoli, Anne Tortel, Aurélie Pasquier. Performing for Better Communication: Creativity, Cognitive-Emotional Skills and Embodied Language in Primary Schools. Journal of Intelligence, 2023, Special Issue Emotional Intelligence and Creativity, 11 (7), pp.140.

Liens vers l’article intégral : https://doi.org/10.3390/jintelligence11070140  / https://hal.science/hal-04164630

 

Nouvelle parution sur l’humour multimodal et interactionnel

Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution du nouvel ouvrage de référence sur l'humour multimodal et interactionnel coordonné par Béatrice Priego-Valverde, maitresse de conférences AMU et membre du LPL.

Lien vers le site de l’éditeur : https://www.degruyter.com/document/doi/10.1515/9783110983128/html

Résumé :
Cet ouvrage offre un panorama des recherches linguistiques menées actuellement sur l'humour multimodal et interactionnel. Les 11 chapitres qui le composent, présentant des méthodologies, corpus et cadres théoriques différents, permettent de répondre à la question suivante : comment l'humour est-il produit, perçu et négocié de manière multimodale ?
Dans cet ouvrage, l’humour est systématiquement analysé comme une activité réalisée de manière interactionnelle, que l'interaction dans laquelle il s'inscrit soit en face-à-face, médiée par ordinateur, avec un humain ou un robot, orale ou écrite. L'objectif commun des chapitres est d'analyser tant les ressources linguistiques des participants (lexique, prosodie, gestes, regards, sourires…) que les ressources sémiotiques que leur offrent les réseaux sociaux et les plateformes de messagerie instantanée (mèmes, gifs ou emojis).

Approches de la langue parlée en français

Nous sommes heureux de vous annoncer la parution de la toute nouvelle édition de l’ouvrage « Approches de la langue parlée en français » (2010) qui a été actualisée et révisée entièrement par notre collègue Frédéric Sabio, professeur à Aix-Marseille Université et membre du LPL.

Référence : Approches de la langue parlée en français / Claire Blanche-Benveniste. Nouvelle édition actualisée et révisée par Frédéric Sabio. Ophrys Editions, 3 octobre 2023. 303 p.

Résumé :
Grâce aux progrès technologiques accomplis ces dernières décennies (enregistrements sonores, analyse automatique de la prosodie, stockages informatiques, constitutions de grands corpus), les langues parlées sont devenues un nouveau terrain d’investigation pour les linguistes et pour les informaticiens.

Mais que sait-on vraiment du fonctionnement du français parlé, et comment faut-il s’y prendre pour l’étudier de façon scientifique ? C’est à ces deux questions que le présent ouvrage entend répondre.

S’opposant à l’idée reçue selon laquelle la langue parlée et la langue écrite n’auraient pas la même grammaire, l’auteure s’emploie à montrer que les deux modalités se laissent globalement analyser avec les mêmes méthodes de description, à l’exception de deux secteurs particuliers : la morphologie et la prosodie.

Le français parlé ne constitue donc pas une sorte de dégénérescence du français écrit, dont il menacerait l’évolution future, mais un système dont l’étude nécessite l’adoption de techniques de transcription précises ainsi que le recours à des méthodes d’analyse particulières, ici présentées. De plus, il convient de ne pas considérer le parlé comme un ensemble homogène que l’on pourrait caractériser de manière globale : la langue des conversations familières n’est pas la même que celle des discours publics, des récits, des argumentations ou des explications techniques. Un échantillon de textes choisis permet d’appréhender cette variété des usages.

SMAD : un logiciel issu du LPL pour mesurer l’intensité du (sou)rire

Nous avons le plaisir de vous annoncer la publication de l’article « Automatic tool to annotate smile intensities in conversational face-to-face interactions » par Stéphane Rauzy (ingénieur de recherche CNRS) et Mary Amoyal (ancienne doctorante LPL) dans la revue Gesture.

Il est téléchargeable gratuitement sur la plateforme HAL : https://hal.science/hal-04194987/

Référence : Stéphane Rauzy, Mary Amoyal. Automatic tool to annotate smile intensities in conversational face-to-face interactions. Gesture, September 2023 ⟨10.1075/gest.22012.rau⟩. ⟨hal-04194987⟩

Résumé:
Cette étude présente un outil automatique qui permet de tracer l’intensité des sourires au cours d’un enregistrement vidéo d’interactions conversationnelles en face-à-face. La sortie traitée propose une séquence d’intervalles de temps adjacents étiquetés selon l’échelle d’intensité du sourire ( Gironzetti, Attardo, et Pickering, 2016 ), une échelle à 5 niveaux variant d’une expression faciale neutre à un rire. Le modèle statistique sous-jacent de cet outil est entraîné sur un corpus de conversations annoté manuellement présentant des expressions faciales spontanées. Ce modèle sera détaillé dans cette étude. Cet outil peut être utilisé avec bénéfice pour annoter le sourire dans les interactions. Les résultats sont doubles. Premièrement, l’évaluation révèle une concordance observée de 68% entre les annotations manuelles et automatiques. Deuxièmement, la correction manuelle des étiquettes et des limites d’intervalles des sorties automatiques réduit d’un facteur 10 le temps d’annotation par rapport au temps passé à annoter manuellement les intensités de sourire sans prétraitement. Notre moteur d’annotation utilise la boîte à outils OpenFace pour suivre le visage et mesurer les intensités des unités d’action faciales d’intérêt tout au long de la vidéo. La documentation et les scripts de notre outil, le logiciel SMAD, peuvent être téléchargés sur la page URL du projet open source HMAD https://github.com/srauzy/HMAD.

Crédits d’image : S. Rauzy & M. Amoyal

En finir avec les idées fausses sur la langue française

Nous sommes ravis de vous communiquer la dernière publication de Médéric Gasquet-Cyrus (LPL/AMU) chez les Editions de l’Atelier qui a donné lieu à plusieurs interviews dans les médias la Provence, RFI, Society

Gasquet-Cyrus, Médéric : En finir avec les idées fausses sur la langue française, Editions de l’Atelier, 2023

Lien vers la page de l’éditeur

Médéric Gasquet-Cyrus fait partie du collectif des "Linguistes atterrées" qui vient de publier chez Gallimard "Le français va très bien, merci": https://tracts.gallimard.fr/fr/products/le-francais-va-tres-bien-merci

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Actus média de Médéric Gasquet-Cyrus

« "Quoicoubeh", "quikiriki", "commandant de bord"... D'où viennent ces expressions qu'utilisent les enfants (et agacent leurs parents) »
Article d’Adrien Gavazzi pour France 3 Provence-Alpes Côtes d’Azur, 20 avril 2023

Pour « En finir avec les idées fausses sur la langue française » avec Médéric Gasquet-Cyrus
Podcast De vive(s) voix, diffusée sur RFI, 26 avril 2023

« Top 11 des clichés complètement faux sur la langue française »
Classement Topito réalisé par Pierre Galouise à partir de l’ouvrage de Médéric Gasquet-Cyrus, 27 mai 2023

« Marseille : le sociolinguiste Médéric Gasquet-Cyrus en dédicace ce samedi à la librairie Prado-Paradis »
Article de La Provence, 1er juin 2023

« L'Humeur de Linda : Les linguistes atterrées »
Billet d’humeur de Linda Giguère, TV5 Monde Info, 1er juin 2023

« La langue française est-elle en train de mourir ? »
Émission Grand bien vous fasse, diffusée sur France Inter, 28 juin 2023

« La langue de Molière est-elle "dépassée" ? La réponse de Médéric Gasquet-Cyrus »
Article de Patrice Bollon pour Le Magazine Littéraire, Ouest-France, 28 juin 2023

(Source : Page des Editions de l'Atelier)

Grandir en riant : Objets du rire et fonctions pragmatiques entre 12 et 36 mois

Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution du dernier article de Chiara Mazzocconi (LPL/ILCB) et Jonathan Ginzburg (LLF) dans The Journal of Pragmatics :

Chiara Mazzocconi, Jonathan Ginzburg. Growing up laughing: Laughables and pragmatic functions between 12 and 36 months. Journal of Pragmatics, 2023, 212, pp. 117-145.

Lien vers l’article :  https://doi.org/10.1016/j.pragma.2023.04.015

Résumé :
Le rire a des fonctions très variées dans les interactions entre adultes, dont certaines sont très sophistiquées d’un point de vue pragmatique. Néanmoins, il s’agit d’une vocalisation qui émerge très tôt dans l’ontogenèse. Nous présentons une étude sémantique et pragmatique longitudinale du rire chez quatre dyades mère-enfant anglaises américaines qui interagissent librement à la maison entre 12 et 36 mois. Nos données montrent des différences dans l’utilisation du rire par les enfants par rapport aux mères et une trajectoire de développement en termes d’entités auxquelles le rire est lié, de fonctions pragmatiques du rire et de quantité d’attention partagée sur l’objet du rire des mères. Nous observons des différences dans l’utilisation du rire par la mère par rapport aux modèles observés dans l’interaction adulte-adulte. Cela suggère que la production de rire, qui transmet le sens d’une manière proche de la parole, est modulée dans les interactions dirigées par l’enfant de la même manière que les énoncés parlés. Nos données montrent que l’utilisation du rire peut fournir des informations sur le développement neuro-psychologique des bébés dès leur plus jeune âge : elle reflète l’acquisition de la connaissance du monde physique, le développement de la cognition sociale, les capacités linguistiques et pragmatiques. Nos résultats constituent la base d’hypothèses sur la trajectoire de cooption du rire chez l’homme et suggèrent que la production de rires dans l’interaction est une ressource précieuse pour l’évaluation du développement pragmatique précoce.

Crédits : monkeybusinessimages