Grâce à une étude électroencéphalographique, deux chercheuses CNRS du LPL ont montré que, chez les francophones natifs, une différence accentuelle sur le mot isolé n’a aucun impact sur sa reconnaissance. Ce résultait suggère que, pour ces locuteurs, les indices acoustiques liés à l’accentuation sont traités comme du bruit et sont balayés du signal de parole durant le processus de reconnaissance des mots.
Référence : Dufour, Sophie & Michelas, Amandine (2024). Does a mismatch on the accentual pattern of French words affect the magnitude of the repetition priming effect? An ERP investigation. Language, Cognition and Neuroscience, 1-8.
L’article sur HAL : https://hal.science/hal-04601476
(Sous embargo jusqu'à fin 2024)
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